Le bureau d'Athlé 632 souhaite vous faire part des conditions de reprise des entraînements.

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Télécharger ce fichier (Communication à l'ensembles de nos adhérents-p.pdf)Conditions pour une reprise des entraînements[Message du bureau d\'Athlé 632 le 09/05/2020]176 Ko

LoicCourse 1Au niveau sportif, l’annonce du confinement a chamboulé ma saison. Je ne sais plus comment va se dérouler la suite. J’ai eu la chance de finir mes cours de nutrition à la mi-mars. Mes 3 premières semaines de confinement se sont résumées à réviser mes cours le matin et l’après-midi puis m’entrainer en fin de journée.

J’ai profité de ce temps pour passer mes partiels sur Internet et en téléconférence sur Skype. Maintenant que cette importante étape est terminée, je continue à m’entrainer, en essayant de simplement me maintenir en forme. Je ne sais pas quand la vie normale, avec les entraînements et les compétitions reprendra, mais j’espère que cela arrivera vite.

En attendant, nous innovons, nous bossons différemment, avec parfois des séances de yoga, chose nouvelle pour moi. Nous nous astreignons à suivre une planification pour essayer de ne pas trop régresser. Courses longues, sprints, musculation et renforcement musculaire rythment mes journées.

Le report de la saison, qui chaque jour qui passe ressemble à une annulation est frustrant : j’avais fait l’impasse sur la saison hivernale pour être vraiment prêt pour cet été. Je ne peux pas changer le cours des évènements, alors, comme tout le monde, j’attends, je fais attention à respecter les règles et je ne sors que pour m’entrainer devant chez moi.

Avec le prolongement du confinement, je prends le temps de me reposer, de préparer mon stage en nutrition qui doit clôturer mon année scolaire, de m’entrainer et de prendre régulièrement des nouvelles de mes proches et de mes amis.

Ce qui me manque le plus, c’est de retrouver le groupe, pour s’encourager, échanger, se motiver, souffrir ensemble et écouter les conseils et les piques du coach 😉.

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Voici deux articles publiés ce jour dans minuisport :

- Une rencontre avec André Giraud, Président de la FFA.

- Le quotidien d'un club, Haute Bretagne Athlé, en cette période de confinement.

 

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Après avoir écouté Laura, Maxime et Léo, athlètes habitués au confinement sur la piste 😉, écoutons Caroline adepte de la route, des chemins escarpés, des raidillons, des grands espaces. Adepte de liberté :

Jusqu’au jeudi 12 mars, je n’imaginais pas que ce virus entrainerait tant de cCaroline & Christophehamboulement dans ma vie. Je respectais les consignes de distanciation au travail et au club, pensant que cela suffirait. Mais non, il y a eu le report d’un gros projet au travail, puis la fermeture des écoles, à la grande joie de mes enfants. Ont suivi les piscines, les restaurants, et enfin le confinement généralisé. J’ai la chance de pouvoir continuer mon activité en télétravail, et de garder contact avec mes collègues. J’avais programmé quelques objectifs variés cette année : un triathlon des neiges le 22 mars, un triathlon M en mai, un swimrun long fin juin et un marathon en octobre. A ce jour le premier a été annulé, le second reporté, le troisième est en instance de décision et mon projet au travail reporté sur le week-end du marathon. L’incertitude et la peur de l’impact économique, doublés des privations de libertés qui accompagnent les mesures gouvernementales, sont psychologiquement déstabilisantes.

Il m’est, plus que jamais, nécessaire de conserver une activité sportive pour gérer mon quotidien, car d’habitude...

  • Stressée ? le petit footing me permet de décompresser,
  • Un peu énervée ? La séance de fractionné vient me défouler,
  • Un passage à vide ? La course objectif est là pour me motiver !

Il va falloir trouver des solutions pour remplacer tout ça !

Aujourd’hui, écoutons le quotidien de Léo, athlète polyvalent, qui a sauté 1m97 en hauteur la saison passée et qui ambitionnait une saison 2020 sur 4H.

4H = 400m haies : 10 haies, hautes de 91cm, réparties tous les 35m…

Après avoir pratiqué les épreuves combinées (Décathlon) pendant quatre années, cette saison je voulais me consacrer au 400m haies. La suspension des compétitions nationales jusqu’en août fait que je ne pourrai pas aller au bout de mon projet.

Si mes projets d’étude se concrétisent, je crains de ne pas avoir le temps nécessaire pour m’entrainer sérieusement les deux prochaines années et en conséquence ne pas avoir la possibilité de me comparer aux meilleurs en compétition.

Durant le confinement, nos professeurs n’avaient pas d’informations sur la suite de l’année scolaire. Ils ont continué à nous donner d’importantes

charges de travail quotidiennes. Pour y associer des séances d’athlétisme il m’a fallu conserver un vrai rythme (sciences le matin, autres matières l’après-midi, séances d’entraînement en fin d’après-midi).

Le confinement, bien que particulièrement long, me fait un peu penser aux moments creux de la saison. C’est l’occasion de reprendre les bases et de trouver de nouveaux exercices. Par exemple, avec Dario nous profitons du temps supplémentaire pour travailler (chacun de notre côté) le gainage ou pour nous étirer de manière plus assidue.

Il nous faut également faire preuve de créativité pour inventer de nouvelles séances ou adapter celles de Jean et Eric. Heureusement, le

400m haies nécessite moins de matériel que les épreuves combinés (pour lancer ou sauter dans de bonnes conditions il faut des engins et des infrastructures adaptées). Je dispose à la maison de quelques haies et d’une barre de musculation pour continuer à m'entraîner.

Malgré l'absence de réels objectifs, ce qui est assez déprimant, je mesure la chance de pouvoir m'entraîner sans être atteint par le Coronavirus. En attendant de retrouver la piste, prenez soin de vous et continuez le sport !

 

 

 

 

Léo sous la barre 1

 

 

 

 

 

 

 

Maxime Mollet, notre meilleur coureur de demi-fond, nous raconte sa vie d'athlète confiné.
Cet hiver, Maxime avait réussi un beau chrono sur 800m en salle (1'52"11) qui augurait d'une belle saison estivale.
Ecoutons le raconter son quotidien :
Maxime à gauche sur le podium à St Brieuc

Après mon podium aux championnats de France Nationaux en salle, je m’étais préparé pour les championnats de France de cross qui devaient se dérouler à Montauban, sur un parcours que nous connaissons bien.

Perspective très motivante pour les athlète Toulousains. Malheureusement, le Corona Virus a atteint nos terres d’Occitanie et la perspective de briller « à la maison » s’est évanouie.

Ce fut difficile pour notre mental, Mais à côté des malheurs que propage cette maladie, les exploits sportifs deviennent secondaires.

La préparation de ces championnats m’est, dans un premier temps, apparue comme inutile, mais avec un peu de recul je suis convaincu que le travail réalisé sera utile plus tard.

J’aurais pu me consoler avec de bonnes séances spé 800m sur piste afin de ne pas casser mon rythme et ma forme du moment et bien démarrer la saison estivale. Mais depuis le début du confinement je ne peux plus m’entrainer sur notre piste de Quéfets avec le groupe du demi-fond.
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